Peuple d'agriculteurs du Mali, les Dogons sont connus de tous ceux qui s'intéressent à l'ethnographie et aux arts africains.

Dès le début du siècle, la société Dogon a suscité l'intérêt des ethnologues par la richesse et la complexité de ses rituels et de ses mythes (chez les Dogons, les défunts sont hissés dans des niches funéraires à flanc de falaise).

La culture Dogon est aussi caractérisée par l'originalité de son architecture, la variété et la qualité des objets sculptés qu'elle produit ,qu'ils aient une fonction cultuelle (masques, statuettes) ou simplement usuelle : mobilier, volets, serrures échelles de greniers à grains, etc.. 

Le grand ethnographe français Marcel Griaule a consacré une part importante de sa vie à l'étude de cette ethnie, créant avec les Dogons une relation de confiance et d'enrichissement réciproque.

Il a notamment été à l'initiative de la construction d'ouvrages d'irrigation qui ont amélioré de façon sensible l'agriculture et les conditions de vie des Dogons. A ce titre, il est le seul européen a avoir eu, à sa mort, les funérailles rituelles réservées aux grands dignitaires religieux. Une statue à son effigie symbolisait sa dépouille lors des cérémonies en son honneur. 

"la société des masques, c'est le monde entier. Et lorsque elle s'ébranle en place publique, elle danse la marche du monde, elle danse le système du monde".          un ancien