La peinture c'est aussi une découverte de l'univers que nous portons en nous, parfois sans le savoir : Je suis toujours le premier surpris par ce que je peins!

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J'ai regroupé, par commodité de présentation, un certain nombre de toiles sous l'étiquette "tendance surréaliste".

C'est un raccourci et aussi un abus de langage dans la mesure ou le mouvement surréaliste correspond à une époque bien précise de l'histoire de la peinture et de la littérature.

Il n'en demeure pas moins qu'au delà de cette époque, Max Ernst, Magritte, Dali pour ne citer qu'eux on marqué le siècle. Aujourd'hui encore on retrouve leur influence notamment dans les créations publicitaires.     

D'autre part, la définition et l'emploi du terme "surréaliste" aujourd'hui s'entend dans un sens beaucoup moins restrictif que celui qui correspondait strictement aux critères énoncés par André Breton.

Le qualificatif d'onirique conviendrait aussi à mes toiles dans la mesure ou certaines ont été  effectivement inspirées par des rêves ou des projections mentales laissant émerger l'inconscient.

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L'expression abstraite m'attire elle aussi : elle permet plus encore que le surréalisme d'illustrer l'invisible, l'indicible, de faire naître une émotion, une sensation, un rythme, une pulsion.

Elle laisse plus de liberté d'interprétation, plus d'espace au dialogue peintre/spectateur.

A cet égard j'admire beaucoup le travail et les voies (en particulier l'abstraction "calligraphique") qu'ont exploré des peintres tels que Hans Hartung, Zao Wou-Ki et le moins connu mais néanmoins fabuleux Chu teh-chun. 

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Alors surréalisme ou abstraction, faut-il choisir?

La peinture est un langage universel, je ne veux pas être prisonnier d'un style, d'un courrant, d'une mode qui limiteraient mes choix en ce qui concerne les sujets mais aussi ma façon de les aborder et ma manière de peindre. 

Je ne veux pas me borner à refaire toujours le même tableau.

J'aime au contraire aborder chaque nouvelle idée, chaque nouveau sujet avec une totale liberté d'esprit par rapport aux moyens et aux techniques.

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Au delà des techniques, des sujets et des styles, la peinture est une rencontre.

Une rencontre entre deux perceptions, deux sensibilités, deux consciences : celle du peintre et celle du spectateur. Leurs passés, leurs cultures, leurs vécus sont différents.

Malgré cela, bien souvent une communication s'établit entre nous au travers de la peinture.

Qui n'a pas vibré devant une oeuvre, peut être venue d'un autre pays, d'un autre siècle? Simplement par ce que l'éclat d'un regard, l'élégance d'une pause, l'harmonie des couleurs, la force du trait, la hardiesse de la composition, la magie de la lumière, ou tout autre chose, vous touchent.

La peinture, comme la musique, tisse ce lien nécessaire entre les hommes au travers des époques, des frontières et des appartenances sociales.

 D'ou vient-il ? Que fait-il ? Et ses moeurs ? Et son morse ? Et sa soeur ? Et son buflocéros? Et les orthodendrons? etc.. 

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dessin à la sanguine, couleurs inversées par logiciel (négatif)